ll est facile de se moquer de la notion d'espoir de nos jours, voire même à la mode de disqualifier toute chance de victoire finale de la pensée juste et bonne sur la domination et l'oppression. Tourner en dérision les gens cherchant le bonheur dans leur vie, c'est l'attitude des incapables. Ceux-là mêmes qui refusent leurs responsabilités pour changer et projettent leur culpabilité dans la culture symbolique, la religion, la démonologie et les complots, incapables d'accepter que tout le malheur visible n'est que le fruit de nos choix.
On me dit que cette bataille est ingagnable parce que même ceux qui doutent voient leurs croyances comme des réalités partout, et préfèrent porter la faute sur une entité invisible ou des personnes occultes responsables de tous les maux. C'est trop facile ! Nous, qui agissons pour le bonheur collectif et la vie sereine et heureuse en chacun de nous, sommes confrontés aux personnes qui nous disent d'arrêter d'espérer afin d'éviter la désillusion et la tristesse d'un choc émotionnel. Mais nous leur conseillons plutôt de maintenir cette possibilité clairement envisageable, nullement garantie, car l'espoir, c'est la passion pour le possible, non déplaise aux religieux qui voient la passion comme mauvaise et qui ont figé l'intelligence supérieure dans le temps. Et aux politiques qui ont l'habitude de cloisonner, détourner et récupérer toute tentative d'espoir venant du peuple.
Il y a un signe qui nous permet d'espérer : c'est quand on voit que ce système mondial affiche désormais lui-même son échec à tous les niveaux, révélant qu'il n'a aucune réponse à rien, ni même les religions d'ailleurs, qui brandissent leur dernier subterfuge, celui du millénarisme et la croyance en la venue d'un sauveur à la fin des temps. Malheureusement, il restera toujours des personnes assez crédules pour croire que le salut viendra du Dieu Data et de sa religion, le dataisme, mais il ne faut pas oublier que ce fruit pourri nous vient encore et toujours de la civilisation de la division, du marché et de sa croissance économique. BREF !
Il va y avoir un mouvement qui va secouer le monde, et celui-ci viendra d'un sentiment de retour à la nature, à l'archétype humain. La bonne pensée surgira des habitants de cette terre et cette fois-ci ne pourra pas être récupérée par les élites dirigeantes ! À l'opposé, ceux qui se réfugient dans le survivalisme, l'égoïsme et le nihilisme dans le sens matériel du terme, avec la remise en question de tout jusqu'à tomber dans le désespoir, en font le stéréotype du nihiliste misérable et autodestructeur. Je leur demande s'ils n'ont pas mieux à offrir au sens large en termes d'analyse et d'inspiration. Soyons positifs, car le positif rend heureux. Le culte de l'égo, sacrée posture !
N'avez-vous pas compris que servir uniquement le Soi, que cet égoïsme ne vit que par le règne de la techno-culture qui nourrit le fait qu'il n'y aurait pour le sujet pensant d'autre réalité que lui-même avec son lot d'isolement et de narcissisme ? Quel intérêt possède l'égoïsme pour l'entraide ? Aucun. Je ne connais aucune tribu non civilisée et isolée de nos jours qui pratique l'égoïsme, mais seulement le refus de la soumission à l'État. Bref !
Pour finir, je n'ai pas besoin de m'inquiéter de la trop faible quantité de ceux qui répondent à l'appel de l'espoir lorsque la qualité de son contenu est incontestable et réunificateur. Nous sommes dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. Il est temps de se rappeler que nous sommes des êtres vivants, des parties intégrantes de la nature, et que notre survie dépend de la survie de l'environnement dans lequel nous évoluons. Il est temps de se rappeler que nous avons le pouvoir de changer notre destinée, que nous sommes les créateurs de notre propre réalité. Alors, ne perdons pas espoir et continuons à avancer avec courage, détermination et amour. Le changement est possible, et il commence avec chacun d'entre nous.
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