Covid-19 et surpopulation : une boucle infernale

La surpopulation urbaine : un facteur clé dans la propagation des pandémies


    La surpopulation humaine dans les grandes villes et le lien avec la pandémie de COVID-19 sont des sujets d'actualité majeurs. Selon Jean-Yves Cousteau et Malthus, la surpopulation est une cause profonde de la pauvreté, qui à son tour aggrave les pandémies. La surpopulation crée une causalité circulaire : trop d'enfants entraînent la pauvreté, qui à son tour entraîne plus d'enfants, créant ainsi un cercle vicieux. Les épidémies ont également joué un rôle important dans l'explosion démographique, mais la surpopulation implique des risques croissants d'épidémie. Les villes densément peuplées sont particulièrement vulnérables, comme en témoigne l'épicentre de la pandémie actuelle, Wuhan, qui a été mis en quarantaine.

    Bien que le COVID-19 ne soit pas aussi mortel que la grippe espagnole de 1918-1919, qui a tué jusqu'à 100 millions de personnes dans le monde, il est plus contagieux. La surpopulation est un facteur clé dans la propagation de la maladie, qui se propage par contact rapproché avec des personnes infectées. Les mesures de distanciation sociale et de quarantaine ont un impact significatif sur la chaîne de transmission. Cependant, la létalité du virus est comprise entre 2% et 4%, ce qui est assez élevé. Les moyens de communication et d'organisation modernes, ainsi que les services de santé et d'hygiène, nous permettent de faire face à la pandémie, mais cela ne suffit pas à résoudre les problèmes sous-jacents de la surpopulation.

    En effet, la surpopulation a un impact sur les ressources, entraînant la pénurie et une décroissance forcée de nos sociétés thermo-industrielles. La sobriété imposée sera associée à des situations de limitations de soins et d'augmentation des risques. Plus de 30 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de maladies évitables et près de la moitié de la population mondiale (soit 3,4 milliards de personnes) sont confrontées à des difficultés pour satisfaire leurs besoins élémentaires. Malgré cela, nous avons ignoré pendant plus de deux siècles les appels de Malthus à une maîtrise de notre fécondité. Les épidémies, les guerres et les famines nous rappellent régulièrement à la réalité de nos limites bio-physiques sur la planète.

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